Zanmari Baré au Bisik !

© Jérome Picard

Le samedi 2 avril, le Bisik vous invite à un rendez-vous unique en compagnie de Zanmari Baré. L’artiste sensible sera accompagné pour l’occasion de nombreux invités et nous entraînera à la découverte de son maloya original, pur et doux au travers des titres inspirés de don dernier album “Sizi” sorti en fin d’année dernière, un vibrant hommage à sa mère, mais aussi de ses désormais célèbres « Voun », « Mayok Flér » et autres titres incandescents.Zanmari Baré, une voix puissante, qui fait résonner toute la douceur d’une âme exquise à ne pas manquer ! Auteur et compositeur patient, sensible et engagé, Artiste hors du commun, Zanmari baré distille ses émotions à travers des textes sincères et émouvant sur le rythme d’un maloya hypnotisant… faut-il préciser que cette soirée sera étincelante ? Héritier spirituel et ami de Danyèl Waro, le fonnkézèr avait marqué les esprits en 2013 avec « Mayok flèr », premier album solo touché par la grâce qui lui avait valu des louanges unanimes bien au-delà des frontières réunionnaises. Zanmari, nous partagera ces émotions le samedi 2 avril au Bisik, accompagné par le piano de Philippe Janka et la guitare de Damien Mandrin, mais aussi de Gwendoline Absalon et sa voix pure, comme un fruit vitalisant ou encore Emmy Potonié au sax et à la flûte jazz ! QUeluqes surprises poétiques zeront également au programme en compagnie du collectif FanmKèr…L’occasion de redécouvrir ses titres phares mais aussi son nouvel album « Sizi », un bel et vibrant hommage à sa mère Suzie. Un disque ample et réfléchi où Zanmari Baré étoffe sa palette instrumentale pour embellir encore son maloya raconteur d’ambiances exotiques, de parfums voyageurs et d’instruments mélodiques parfois surprenants. Dans ces caris de nobles variétés, on s’attache à la voix de Zanmari Baré, son feutre doux, légèrement élimé, qui couve avec chaleur les grandes émotions, les rêves et les colères. On peut s’attarder sur les mots, chercher la clé de leurs énigmes, s’émerveiller de leur puissance comme l’enfant qui réclame encore une histoire à son père, sur « Papa mazi ». On peut se raccrocher, enfin, au fil du maloya, toujours présent, même en sourdine : chœurs élaborés, rouleurs, kayamb, chaloupes ternaires, et l’esprit des racines qui puise dans la terre et l’histoire quotidienne de La Réunion cette sève qui toujours nourrit les feuilles. Elles peuvent se balancer dans les vents venus du lointain sans jamais s’envoler. D’où que viennent les influences qu’il pioche avec curiosité, Zanmari Baré reste ancré, et nous avec lui. On vous conseille fortement de réserver pour ne pas manquer cette soirée incontournable et riche en émotion. 

*** Bio Express***

De son enfance, Zanmari Baré garde le souvenir précis du maloya qui déjà l'emporte. Car à l'adolescence, dans les années 80, Firmin Viry se grave dans les sillons de sa mémoire et Lo Rwa Kaf, l'homme musique, le fascine (ce sublime « maloyér », « rakontér » et « ralér d'pios »).
Puis c'est l'écho des tambours de l'Est de l'île de la Réunion avec Gramoun Lélé en figure de proue, ainsi que l'écoute en boucle d'Alain Peters et son «mangé pou lé kér». C'est enfin avec « Gafourn », la première K7 de Danyel Waro, que Zanmari entrevoit la longue route à parcourir pour caresser du bout des doigts la fleur du maloya.
C'est pendant l'été austral 2013, qu'il enregistre les chansons qu'il a composées et sort dans la foulée son premier opus «Mayok Flér». Infoconcert.

8 ans se sont écoulés depuis la sortie de Mayok Flèr, classique instantané qui a propulsé le très discret Zanmari Baré dans la courte liste des grands auteurs du maloya, tout à côté de son ami Danyèl Waro. L’ombre bienveillante de ce dernier flottait d’ailleurs sur ce premier enregistrement radical qui carburait au cocktail traditionnel des voix et des percussions, et tricotait une langue créole revendiquée comme un trésor poétique et politique. Il n’en fallait pas plus, alors, pour annoncer Baré comme l’héritier du bluesman rebelle de Bois Rouge, invité sur un duo aux airs de manifeste (Mon lang) à poser sa voix sur une déclaration d’amour à l’idiome. 

Pourtant, ce qui frappait déjà dans l’écriture de Zanmari, par-delà ses combats, c’était surtout sa faculté magique de fabriquer, en quelques fulgurances, des personnages de chair, d’os et de drames, et des histoires remplies de vie. Raconter des gens ordinaires, presque rustiques, souvent poignants, et porter à travers eux son message. C’était aussi la mélodie, une musicalité tout en émotion et en dramaturgie qui faisait par instants monter le souvenir d’un autre géant, celui de la chanson française, Brel. Cette vraie singularité sur la scène maloya s’est confirmée il y a trois ans avec « Voun », qui refermait son bal au piano, loin des grammaires traditionnelles, sur une sublime romance nostalgique, et qui ouvrait le chemin à de nouvelles recherches musicales traduites dans son dernier album aussi, « Sizi » sortie en fin d’année dernière. 

Samedi 2 avril
Ouverture des portes 19h | Début du spectacle 20h30
Infos / résa au 0693633939
Entrée 10€ en Prévente Adhérents sur Internet (12€ non adhérents) / 15€ sur place (jauge limitée : réservation conseillée)
Buvette sur place

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